UNE FLEUR NOMMÉE ŒILLET – L’histoire de ma grand-mère Azaduhi
von Grünigen Désirée, éditions RDF-EDITIONS, réf. 78833, EAN 9782882720719€ 11.00 Acheter
La petite fille de Nazeli – sa grand-mère – raconte comment elle a survécu au génocide arménien.
Ce livre à été traduit en français en 2015, pour la commémoration des 100 ans du génocide arménien.
Nazeli, la demi-sœur de ma grand-mère, n’a que sept ans lorsque les gendarmes rassemblent les Arméniens de son village pour les emmener sur les champs des massacres. Nazeli se cache sous la jupe de sa grand-mère, comme celle-ci le lui a ordonné, jusqu’à ce que les assassins aient achevé leur odieux travail et quitté les lieux.
La grand-mère de Nazeli lui a aussi enjoint de boire de l’eau du fleuve quand elle sortirait de sa cachette, puis d’aller se cacher dans les foins près des champs. Nazeli survit au massacre en suivant ces conseils à la lettre.
PRÉFACE
C’est par bribes et à partir de diverses sources que j’ai découvert l’histoire de ma «demi-grand-mère», survivante du massacre des Arméniens. On se racontait son histoire dans ma famille. Le mari de ma tante avait en outre consigné sur quatre pages les faits marquants de sa vie. Loin de répondre aux questions que je me posais, la lecture de ces notes en a suscité d’autres. Je décidai d’en apprendre davantage et d’écrire sur la vie de ma demi-grand-mère et sur l’histoire de l’Arménie. Les faits transmis oralement s’oublient vite – ce qui m’a dans un second temps amenée à écrire aussi l’histoire de ma grand-mère, récemment décédée, avant qu’elle ne tombe dans l‘oubli.
J’ai toujours été fière d’être à demi Arménienne, une particularité qui amène les gens à demander: «Quoi ?
Tu viens d’où ?» Mais rétrospectivement, je dois avouer que je n’avais guère prêté attention au destin de ma famille auparavant.
Le travail de maturité m’offrait l’occasion idéale de m’intéresser à l’histoire de l’Arménie. J’ai bénéficié du soutien de nombreuses personnes pour réaliser ce travail, et ce dossier n’aurait pu voir le jour sans leur aide.
Désirée von Grünigen, née le 11 juin 1994 d’une mère arménienne et d’un père suisse, a grandi à Zurich.
Elle y a effectué sa scolarité, et suit à présent des études de droit à l’Université de Zurich.
Le manuscrit original de ce livre, présenté dans le cadre de son travail de maturité au « Gymnasium Hohen Promenade », lui a valu la meilleure note.
Tiré du site: Herodote.net
Le samedi 24 avril 1915, à Constantinople (*), capitale de l'empire ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés sur ordre du gouvernement. C'est le début d'un génocide, le premier du XXe siècle.
Il va faire environ 1,2 à 1,5 million de victimes dans la population arménienne de l'empire turc (ainsi que plus de 250.000 dans la minorité assyro-chaldéenne des provinces orientales et 350.000 chez les Pontiques, orthodoxes hellénophones de la province du Pont).
ISBN: 9782882720719
Ce livre à été traduit en français en 2015, pour la commémoration des 100 ans du génocide arménien.
Nazeli, la demi-sœur de ma grand-mère, n’a que sept ans lorsque les gendarmes rassemblent les Arméniens de son village pour les emmener sur les champs des massacres. Nazeli se cache sous la jupe de sa grand-mère, comme celle-ci le lui a ordonné, jusqu’à ce que les assassins aient achevé leur odieux travail et quitté les lieux.
La grand-mère de Nazeli lui a aussi enjoint de boire de l’eau du fleuve quand elle sortirait de sa cachette, puis d’aller se cacher dans les foins près des champs. Nazeli survit au massacre en suivant ces conseils à la lettre.
PRÉFACE
C’est par bribes et à partir de diverses sources que j’ai découvert l’histoire de ma «demi-grand-mère», survivante du massacre des Arméniens. On se racontait son histoire dans ma famille. Le mari de ma tante avait en outre consigné sur quatre pages les faits marquants de sa vie. Loin de répondre aux questions que je me posais, la lecture de ces notes en a suscité d’autres. Je décidai d’en apprendre davantage et d’écrire sur la vie de ma demi-grand-mère et sur l’histoire de l’Arménie. Les faits transmis oralement s’oublient vite – ce qui m’a dans un second temps amenée à écrire aussi l’histoire de ma grand-mère, récemment décédée, avant qu’elle ne tombe dans l‘oubli.
J’ai toujours été fière d’être à demi Arménienne, une particularité qui amène les gens à demander: «Quoi ?
Tu viens d’où ?» Mais rétrospectivement, je dois avouer que je n’avais guère prêté attention au destin de ma famille auparavant.
Le travail de maturité m’offrait l’occasion idéale de m’intéresser à l’histoire de l’Arménie. J’ai bénéficié du soutien de nombreuses personnes pour réaliser ce travail, et ce dossier n’aurait pu voir le jour sans leur aide.
Désirée von Grünigen, née le 11 juin 1994 d’une mère arménienne et d’un père suisse, a grandi à Zurich.
Elle y a effectué sa scolarité, et suit à présent des études de droit à l’Université de Zurich.
Le manuscrit original de ce livre, présenté dans le cadre de son travail de maturité au « Gymnasium Hohen Promenade », lui a valu la meilleure note.
Tiré du site: Herodote.net
Le samedi 24 avril 1915, à Constantinople (*), capitale de l'empire ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés sur ordre du gouvernement. C'est le début d'un génocide, le premier du XXe siècle.
Il va faire environ 1,2 à 1,5 million de victimes dans la population arménienne de l'empire turc (ainsi que plus de 250.000 dans la minorité assyro-chaldéenne des provinces orientales et 350.000 chez les Pontiques, orthodoxes hellénophones de la province du Pont).
ISBN: 9782882720719
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